La botanique, zoologie et médecine :

Au moyen-âge, la zoologie n'était encore qu'une accumulation de légendes, d'idées fausses et de descriptions d'animaux. Rares furent les apports réels à la zoologie en tant que science.
La zoologie, en tant que science, a été fondée par Aristote ; mais, après son disciple Théophraste, elle tomba pour ainsi dire dans l'oubli.
Chez les écrivains romains, on ne trouve quelques observations zoologiques que chez Pline, Solinus, et les auteurs agronomiques ; mais Pline, le plus important d'entre eux, n'est qu'un compilateur qui n'a fait faire aucun progrès aux connaissances. Il faut en venir à l'époque de la Renaissance, c'est-à-dire au XVIème siècle, pour voir la zoologie devenir un objet de recherches et s'enrichir de faits nouveaux.
Au niveau botanique, on réinvente la pharmacopée (ouvrage encyclopédique recensant les plantes officinales contenant une drogue à effet thérapeutique) dans les monastères. Voir
Les plantes médiévales. On recopie Pline, Galien, … on ne fait pas de grandes découvertes, toutefois on s'y intéresse toujours.
En Occident, la médecine est très dépendante de l'église catholique qui dirige les hôpitaux, asiles et léproseries, régit l'enseignement dans les universités - et, pour exercer la profession, il faut le diplôme universitaire. L'étudiant en médecine passe 5 à 6 ans sur les bancs de l'université, devenant tour à tour bachelier, licencié puis enfin maître ou docteur. Suivre cet enseignement nécessite une certaine richesse, entre le prix à payer pour l'inscription et les divers cadeaux à offrir au personnel de l'école.
La première arrivée de la peste se fait entre 542 et 742, une deuxième vague arrive en 1340 – 1750. La lèpre apparaît en 1050 et a son déclin vers 1350.
En 1231 se forment les premières corporations de médecins. Dans la pratique, la dissection n'est pas interdite mais est considérée comme fantaisiste, on inspecte l'urine, …
Au IVème siècle, dans l'empire byzantin, des hôpitaux s'ouvrent et accueillent les lépreux et autres malades mais aussi les nouveaux-nés. Par la suite, les médecins les plus importants appartiendront à l'école de la « médecine arabe ». Ils commencent par traduire les livres des médecins grecs ou byzantins.
A la fin du IXème siècle, on décrit la goutte, les calculs rénaux et vésicaux, la variole ou la rougeole. Avicenne classera même l'amour dans son Canon parmi les maladies cérébrales au même titre que l'amnésie ou la mélancolie.
En Europe, au XIème siècle, se crée l'école de Salerne où est enseignée la médecine.
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