Inscriptions (ouvertes) :

Outre le fait d'être passionnés par l'histoire et d'y trouver un intérêt culturel ; afin de valoriser ce patrimoine qui est le notre, nous sommes à la recherche de gens sympathiques, responsables et motivés, capables de s'intégrer dans un groupe et de suivre un enseignement aussi bien au combat qu'à l'art du spectacle.

Voici les conditions pour être membre de la Compagnie :

 - avoir minimum 18 ans ;
 - avoir (avec notre aide) un équipement de base (cf charte ci-dessous);
 - une cotisation de 40 euros par année (assurance comprise) ;
 - être présent aux entrainements hebdomadaires à la salle du Cercle sur la grand-place de Rebecq tous les mercredis à 20h00 ;
 - nous avons entre 15 à 20 activités annuelles, vous n'êtes pas obligé de participer à tous mais le camp de Rebecq que nous organisons de à à z le premier we d'aout est obligatoire. Les autres, c'est selon vos disponibilités.
 - participer à la conception et fabrication de matériel divers, ainsi qu'à leur entretien.

Pour les intéressés, téléphonez

au 0032 (0)476 333 922 ou par e-mail, sur info@ferdelance.be

Charte de Fer de Lance 1430

Pour lire la charte vestimentaire de Fer de Lance, cliquez ICI.

Histoire

Pour le plaisir et pour se fondre dans nos personnages, nous avons inventé une histoire qui pourrait être plausible de cette compagnie d'écorcheurs brabançons. A la fin de ce récit, nous sommes en 1429. Il est évident qu'en représentation, il nous arrive de prendre costume du VIIIe siècle, jusqu'au XVIe siècle qui ne fait plus partie du moyen-âge. Cela dépend du contrat que l'on nous propose mais nous essayons dans ce cas de s'adapter au mieux à l'époque demandée. Bonne lecture :)

D'azur et d'argent

1346, Crecy en Pontoise, nous faisions partie de la lance du roi de Bohème : Jean l'Aveugle. Certains diront "bravement" d'autres "stupidement" - ce roy chargea les troupes angloises complètement mirau du haut de ses 82 ans... son cheval attaché par une corde aux chevaux de ses hommes d'armes. On dit qu'il tua autant de français que d'anglois... voire plus !
Crecy fut une grande défaite incombant à l'orgueil de la chevalerie française et cela couta la vie à notre Jean. La déroute qui suivit la bataille donna l'opportunité à l'anglois de prendre Calais... et pour plus d'un siècle ils auront un port pour débarquer des troupes.
La peste noire faisant son apparition (1347), les inondations et la sécheresse forcèrent le reste de la lance du roy chevalier mort d'adopter le mercenariat comme mode de subsistance. La seule et unique chose qu'ils savaient faire - se battre.
Au début cette bande de mercenaires était de noble lignée, mais au fur et à mesure, d'autres mercenaires rejoignirent la compagnie. Le capitaine n'était autre que le jeune et fougueux maître d'arme Martin Grifoul dit le Boucher (cela n'avait rien à voir avec l'art culinaire...). Mais il chercha trop la gloire au combat, il éstoit toujours en première ligne, et lors d'un engagement de notre troupe par le connetable Du Guesclin en Espagne, il disparut dans la bataille. On le vit trancher, pourfendre, assommer à maintes reprises lors du combat, mais à toujours vouloir etre le "fer de lance" de la bataille - on fini par rencontrer la mort.
La compagnie adopta ce nom "Fer de Lance" et la banniere commemorant la bravoure de Martin ce jour là. Moi, Andrieu Dervenn, j'y étais... à la création de nos couleurs.
Je suis en ce début de XV siècle le chef et maître d'armes des "Fer de Lance" et fier de mes gars et... garces ! Et je vous le dis haut et fort : MORT AUX CONS!
Dervenn le fourbe

De sable et d'or

Je fut conçu lors d'un retour inattendu du chevalier à la licorne dragonnée, mon père, au domaine familiale en la (dixième année de notre hardi Philippe ou 13e de Charles VI... à vérifier). Il estoit devenu le capitaine d'une compagnie de mercenaires qui sevissoit dans le Languedoc. Un contrat louche l'avoit fait revenir dans notre brabant. Je ne le vit pour la première fois qu'à mon 5ème printemps. Il estoit venu me chercher pour me former, il vouloit que je reprenne les commandes de sa troupe une fois adulte.
Ses compagnons m'apploient "p'tit flo". C'estoit une gaille du vieux d'Orbencourt évidemment ! C'estoit en rapport avec la taille de mon braquemart de page. Je repris à mon compte ce surnom sans complexe une fois sa taille adulte : Tiflo.
Et puis c'estoit plus facile afin de nous distinguer car je portois le même nom que mon paternel : le chef "Andrieu Dervenn, dit le fourbe". Il me racomptois l'histoire de la compagnie, de Martin Grifoul et ses exploits.
Sous la bannière d'azur et d'argent à l'aigle bicéphale, nous parcourions la France au gré des contrats. Le fourbe estoit expert dans les attaques surprises, il avoit compris que l'affrontement de face en terrain découvert n'estoit que l'orgueil d'une chevalerie maintes fois battue. Point harnois blanc en nos rangs, les armures estoient patinées d'huile au charbon afin de passer sournois à la tombée de la nuit, au petit matin ou dans les sombres forests. Hélas pour nos bailleurs, souvent notre dû le refusoient sous moultes prétextes... bien mal leur en prit, la mort et le pillage leur en coûta. Mais bientôt, à force de pillage, nos têtes furent recherchées un peu partout en domaine du Hardi comme ceux de Charles le cinquième ou d'Henry IV l'usurpateur. Jean sans Peur, et puis Armaniacs, Bourguignons, assassinats, traitre accord de Jean sans Peur avec l'anglois et ses godons, chaque fief changeoit de mains sans prévenir; il ne faisoit plus bon de traîner en terre de France. La troupe se concerta, nous décidâmes de changer de chemins.
Nous partîmes par bateau avec quelques fidèles compagnons découvrir d'autres contrées plus au nord en cette année 1408.
C'est au royaume de Danemark que nous accostâmes. J'y rencontrai Dagi Fauvelle lors d'une beuverie et sans accordailles... vos voyez de quoi je parle? Si la petite Violette... notre fillotte! J'ai du prendre Dagi en épousailles un mois plus tard au risque d'être occis par les biens pensants du village! Mais la vie sédentaire n'estoit point pour nous. Nous entendîmes parler de contrats juteux plus à l'est par delà le Saint Empire.
Nous reprîmes la mer à bord d'une nef hanséatique. C'estoit de vils commerçants et nous tombâmes dans une vendetta sûrement méritée. Pris à parti, nous dûmes nous défendre à dix contre un. Nos compagnons trepassoient les uns après les autres. Romain Maltevert, Germain d'Avesnes, Ronan, Tristan, Boissec et puis Andrieu mon père succombèrent. Thibault d'Orbencourt nous poussa moi et Dagi à l'eau et nous suivit à son tour. J'estoit furieux et vouloit retourner sur le bateau pour venger mon père et nos compagnons. Je me battit avec Thibault dans l'eau mais je du me rendre à l'évidence : il avoit raison le vieux, il falloit sauver Dagi et l'enfant à naistre.
C'estoit après là que je décide d'adapter mes couleurs d'or et de sable sur l'étendard de la compagnie car j'en pris bien malgré mois la tête.
C'estoit ainsi que nous nous retrouvâmes engagés à estourbir ces orgueuilleux Teutons à la bataille de Grunwald (1410). J'aimois dire la ressemblance entre ceux là et les batailles de la grande chevalerie française. Les mêmes erreurs, la même prétention et... la même défaite !
Apres Tanneberg, nous longeons la Vistule puis le Danube jusqu'à Constantinople. Nous passons en cinq ans par Varsovie, Cracovie, Vienne, Bude, Belgrade, Nicopolis et enfin Constantinople qu'on atteint en 1415. Là on aprend la defaite d'Azincourt et decidons de revenir en France. Passons par la mer et debarquons en Sicile, remontons toute l'Italie ; Naples, Rome, Florence, Gene. Arrivons en France, le seigneur de St Guilhem nous propose un marché... débarasser la région du tyran capitaine de st Jean qui menace de prendre St Guilhem et maltraite sa populace. Si nous y arrivons, il nous promet la vallée de la Buege en contrepartie ! Chose faite !!!
Nous sommes en 1418, alors que Paris vivoit le massacre des Armaniacs et tombe aux mains de l'anglois. Ayant ce pied à terre nous recommençons nos contrats un peu partout en France et actuellement nous sommes en 1429 alors qu'Orlean est assiégée par l'anglais et qu'on parle d'une mystérieuse Jeanne qui mène les troupes...
Andrieu Dervenn dit le poilu (votre chef actuel!)

Classes sociales et rangs admis

Du simple gens au chevalier noble non titré mais pas plus ! Pas de prince, duc, comte, roi ni empereur ! Nous sommes mercenaires, il est impossible d'avoir de si haut rang dans notre compagnie ni de fils ou filles de ces rangs, à la limite des bâtards cachés (et encore...).
Assumez le rang que vous choisissez. Si vous êtes chômeur sans un sous ne visez pas le chevalier noble car l'équipement de celui ci coûte cher y compris en reconstitution.