Les technologies de la guerre

Artillerie
L'architecture militaire défensive

Artillerie

Durant les sièges des villes au moyen-âge, de nombreux types d'engins sont utilisés pour abattre les tours et les murailles. Les assiégeants essaient d'ouvrir une brèche dans les défenses mais aussi de démoraliser l'ennemi en écrasant les fortifications et les demeures sous une pluie de projectiles. L'artillerie médiévale regroupe les armes lourdes employées au moyen-âge. Les engins de siège sont des dispositifs conçus pour briser ou éviter les murs de ville et autres fortifications dans une guerre de siège, afin de l'envahir.

 

Trois classes principales d'armes se côtoient : les armes à torsion, à balancier et les armes à feu. Dans tous les cas, le but est d'emmagasiner de l'énergie pour ensuite la libérer brutalement. Dans une arme à torsion (ex : baliste), c'est la torsion mécanique des pièces qui va assurer le stockage de l'énergie. Dans le cas des machines à balancier (ex : trébuchet), un contrepoids qui sera élevé stockera de l'énergie potentielle qui sera libérée quand ce dernier redescend. Pour les armes à feu, l'énergie est libérée par la détente brutale de gaz chauds résultant de la combustion de la poudre à canon.

Le mangonneau :

Le mangonneau est une puissante machine de jet (XIIème – XIVème siècle) fonctionnant avec un contre poids pouvant projeter des boulets ou des blocs de pierre jusqu'à 100 kg à une distance d'environ 150 mètres. Cette énorme machine exige la présence d'une quinzaine d'hommes et d'un chef de manœuvre qui en dirige la construction et le fonctionnement.
Le système pour ramener la verge au niveau du sol était formé de 2 roues dans lesquelles venaient prendre place des hommes. Ces roues, étaient reliées, à l'extrémité de la verge à l'aide de cordes, passant dans des poulies. Une fois la verge en place, le chargeur plaçait le projectile dans un panier, accroché par deux cordes de 5 à 6 mètres. De l'autre côté, une quinzaine d'hommes exerçaient une pression sur les cordes les reliant au contrepoids. Dès que le tireur libérait la verge, le poids redescendait, entraînant la verge et le panier. Dès que la première corde de ce dernier prenait du mou, elle se détachait et libérait le projectile.
La mise au point du tir est assez longue. La distance de tir était réglée par cette quinzaine d'hommes qui faisait pression sur le contrepoids. Plus la pression était forte, plus la verge remontait rapidement et plus le poids était libéré tardivement. Ainsi plus le poids partait vite, plus il allait loin. Cette machine ne peut lancer un projectile pesant jusqu'à 100 kg que toutes les deux heures.
Le mangonneau est très proche du trébuchet.

Le trébuchet :

Engin d'attaque du XIIème au XVIème siècle, utilisé pour détruire les murailles et permettre l'assaut, le trébuchet est une véritable arme de dissuasion. C'est une machine de guerre de type « à bascule ». Son nom vient de l'occitan trebucca qui signifie « qui apporte des ennuis ».
Au repos, le trébuchet était en position verticale, le poids se trouvant au-dessous. Les hommes devaient à l'aide de cordes et de treuil, ramener le trébuchet en position horizontale afin de permettre aux chargeurs de placer dans la poche le projectile. Une fois fait, on faisait sauter la cheville de retenue du treuil et le poids, en redescendant, faisait basculer la verge vers l'avant et le projectile partait en direction de l'ennemi.
Le trébuchet pouvait tirer des boulets pesant jusqu'à environ 120 kg sur une distance d'un peu plus de 200 mètres.
Le trébuchet était un engin beaucoup moins docile que le mangonneau mais il exigeait moins de pratique puisque pour en régler le tir, il suffisait d'un homme qui sût attacher les brides de sous-tension de la fronde. Le mangonneau devait être dirigé par un homme habile et servi par des hommes pour les manœuvres, il était dangereux pour ceux qui l'employaient.

La pierrière ou baliste :

La baliste est un engin militaire offensif du moyen-âge mu par des ressorts et des cordes bridées, propres à lancer des pierres. La pierrière était une machine de jet permettant d'envoyer principalement des boulets de pierre sur l'adversaire. Elle pouvait être mobile, montée sur roues pour permettre d'être mieux positionnées et d'être reculée si nécessaire.
Deux hommes utilisent un treuil auquel la verge est attachée par une corde. Une fois ramené en position horizontale, le chargeur place le projectile dans la cuillère et le tireur retire l'attache en fer libérant la verge. Celle-ci, attachée à deux ressorts fabriqué en bois et en nerf est entraînée vers l'avant de l'engin et est bloquée en position verticale par une traverse.
Cette machine de guerre est plus tardive du fait de la maîtrise que devaient avoir ses constructeurs, de la souplesse de l'arc. Pour régler la portée du tir, il suffisait d'augmenter l'épaisseur de la traverse à l'aide de peaux ou de fourrure. Plus la verge se retrouvait verticale, plus le projectile allait loin.
A la différence du trébuchet qui se trouvait dans une courtine et devait envoyer son boulet par dessus la muraille, la baliste prenait place sur une plate forme au niveau du chemin de ronde.

Le tonnelon :

Le tonnelon comportait un bras qui s'élevait en hauteur. A l'extrémité de ce bras était installé une grosse plate-forme sur laquelle les archers de plaçaient pour pouvoir tirer au-dessus des remparts. Cet engin tire son nom du fait qu'un tonneau servait de nacelle. Celle-ci, au moyen d'un contrepoids ou d'un treuil élevait au-dessus des fortifications des arbalétriers ou des archers. Ces derniers criblaient de flèches les défenseurs des courtines puis étaient déposés sur celles-ci dans le but d'abaisser le pont-levis.

La tour de siège :

La tour de siège est un engin spécialisé de siège, construit pour protéger des défenseurs les assaillants et les échelles tout en approchant les murs défensifs d'une fortification. La tour était souvent rectangulaire avec 4 roues avec une taille souvent égale à celle du mur ou parfois plus haute pour permettre à des archers de se tenir debout sur la tour et de tirer dans la fortification. Les tours de siège étaient de dimensions telles que leurs déplacements étaient difficiles et donc ont été la plupart du temps construits sur l'emplacement même du siège.
Prenant beaucoup de temps et de matériaux pour les construire, les tours de siège ont été construites principalement si la fortification ne pouvait pas être prise par un autre moyen, assaut à l'échelle, en abattant les murs, en brisant les portes, …. Le matériau le plus souvent utilisé était le bois malgré son inflammabilité naturelle. Il fallait donc trouver un compromis entre la distance minimale pour observer et la portée des flèches.

Le beffroi :

Le beffroi est une véritable tour roulante d'une hauteur proche de celle des remparts permettant l'accès d'une place forte protégée de murailles. Toujours fabriqué en bois, il était souvent recouvert de peaux de bêtes humidifiées en quasi-permanence afin de ralentir le feu. Des archers et arbalétriers pouvaient ainsi se rapprocher efficacement des défenseurs.
Le beffroi contient plusieurs étages reliés par des échelles. Les étages inférieurs servaient de production pour les sergents à pied, leur permettant ainsi de s'approcher en sécurité des murailles adverses. Le dernier étage comporte une ouverture fermée par un pont levis pouvant se reposer sur les murailles . traditionnellement, l'avant qui fait face à la muraille est fermé, l'arrière où l'on entre est ouvert.
Un beffroi immobile s'appelait une bretèche. C'est un ouvrage de bois à plusieurs étages, crénelé, dont on se servait pour attaquer et défendre les places fortes.

Le bélier :

Poutre en bois à tête renforcée, maniée par plusieurs hommes, poussée avec force et par à coups pour détruire les partie le splus fragiles, le bélier était une arme classique du moyen-âge. Grâce à lui, les lourdes portes des forteresses assiégées sont défoncées. Il sert également à ébranler des murs d'enceinte, soit peu épais, soit mal entretenus et à y provoquer des brèches.
Pour assurer sa protection ainsi que celles des manipulateurs, le bélier peut être coiffé d'une toiture ou bien ceinturé d'un coffrage en bois. Généralement, il était recouvert de peaux de bêtes , fraîchement écorchées et soigneusement arrosées. Il faut au minimum une dizaine de soldats pour le déplacer. Pour que le bélier puisse atteindre la base des fortifications, il faut, au préalable combler les fossés.

L'arbalète :

Cette machine de guerre était montée sur un affût mobile qui permettait de la pointer vers l'objectif avec beaucoup de précision. La corde était reliée aux lames d'acier d'un grand arc et un treuil à manivelle en assurait la tension. On disposait alors un épieu long de plusieurs mètres sur l'axe. En se détendant la corde envoyait violemment ce projectile à plus de 50 mètres.

La catapulte :

Les catapultes sont des engins capables de lancer des projectiles à une grande distance avec un dispositif relativement simple. La catapulte fonctionne comme une arbalète géante. Son mécanisme de fonctionnement est basé sur l'accumulation d'énergie dans un câble tordu, afin d'envoyer un projectile en forme de flèche, assez lourd pour percer plusieurs hommes en file. La tension de la corde détermine la force emmagasinée et donc la portée de l'arme.
• La catapulte à cuillère : c'est la torsion des cordes tendues à la base du levier qui en assurait la puissance. Lorsque le bras était libéré, il allait heurter violemment le butoir et les projectiles disposés dans la cuillère étaient envoyés vers l'adversaire. De fortes pluies qui détendaient les cordes pouvaient temporairement les rendre inutilisables.
• La catapulte à fronde : fonctionnait aussi avec des cordes en torsion à la base du levier mais la cuillère était remplacée par une fronde qui projetait de petits boulets de pierre avec assez de précision.

Les armes à feu :

Les premières armes à feu européennes apparaissent au cours de la deuxième moitié du Moyen Âge, vraisemblablement au XIIIème siècle, où l'on trouve les premières mentions de ce type d'arme. Les premiers essais d'arme à feu concernent surtout des engins d'artillerie, les armes portables se révélant, tout d'abord problématiques à mettre en œuvre, et moins efficaces que les armes de jet traditionnelles.
Du fait des limitations technologiques de ces premières réalisations, leur emploi était souvent risqué pour l'attaquant lui-même, les premières bombardes ayant tendance à exploser après quelques tirs, voire dès le premier. Leur efficacité était douteuse, leur projectile se désagrégeant à l'impact, plutôt que d'entamer la fortification visée. Les progrès réalisés en métallurgie vinrent peu à peu à bout de ces premières difficultés. Il devint possible dès la fin du Moyen Âge, de réaliser des canons qui n'explosent plus que de façon très occasionnelle et des projectiles en fonte, s'imposent au détriment de ceux en pierre, utilisés tout d'abord.

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L'architecture militaire défensive

La plupart des publications et des auteurs s'accordent à dire que le château Gaillard – construit par Richard cœur de Lion dans la seconde moitié du XIIe siècle – représente l'archétype des châteaux qui seront édifiés par la suite sous le règne de Philippe II Auguste et de son successeur, Louis IX . Le XIIIe siècle va voir naître la forme fortifiée par excellence, influencée par la forteresse anglaise et les diverses croisades orientales. Qui plus est, l'apparition des nouvelles formes d'artillerie, tel que les engins à contrepoids, introduisent de nouvelles techniques de défenses. Mais toute fortification défensive se doit de suivre une série de principes élémentaires :

 L'ouvrage fortifié s'organise au sein d'un espace clos.

Il faut en effet interdire à l'ennemi d'y pénétrer. Le but est que l'obstacle ceinture entièrement l'espace clos.

Une fortification doit s'adapter au terrain sur lequel elle s'installe.

En terrain plat, il est préférable d'installer l'ouvrage aux abords d'une étendue d'eau - étang, lac, rivière – ou de créer un plan d'eau artificiel, large et profond (à noter que l'implantation sur une zone topographiquement basse reste désavantageuse pour la visibilité). La construction prend, dès lors, un plan carré ou rectangulaire avec une répétition régulière des tours de flanquement. En terrain escarpé – pitons, buttes isolées, éperons –, l'implantation est généralement étroite et nécessite la construction de terrasse artificielle, comme il en existait à Montségur II. La construction prendra la forme de l'espace d'implantation et sera munie d'une enceinte unique sans flanquement . Les organes de tirs seront placés sur la partie dont la protection naturelle est moindre. Les postes de guet sont disposés en fonction de la topographie. Moins la construction est accessible, moins elle sera la proie des machines de guerre et de la sape.

 La défense se doit d'être organisée en profondeur.

Il doit y avoir plusieurs lignes de défenses avant d'atteindre le cœur de la fortification. Il a été démontré que Montségur II possédait un grand nombre de dispositif de défense, répartis sur plusieurs lices. La fortification représentant le dernier obstacle face à l'agresseur.

 

La plupart de ces principes constituent les éléments passifs de la fortification. Obstacle en soi, ceux-ci sont également agrémenter d'une série d'autres formes passives de défenses :

 Obstacles élevés :

Ce sont les remparts et enceintes. Ils sont souvent associés à des fossés ou des levées de terres, en terrain plat.

Les murs :

Ouvrages épais, hauts et maçonnés fait de matériaux souvent locaux. La hauteur des murs augmente toujours avec les échelles destinées à les escaladées. Il est donc souvent plus avantageux de construire sur un site de hauteur.

 Obstacles divers :

Souvent creusés, ils prennent la forme de fossés inondés, douves remplies d'eau. Mais le fossé pouvait également prendre la forme de chausse-trappes. Cela consiste en une juxtaposition de trous dissimulés dans lesquels se trouvent plusieurs pals aiguisés. La présence des fossés inondés n'empêche pas leur comblement et leur vidange par l'assaillant .

Observatoires :

telles les tours de guet. Dans les constructions plus complexes du XIIIe siècle, le donjon servait souvent de tour de guet .

Flanquement :

dispositif permettant de tirer de flanc. Généralement, se sont destours disposées sur les murs de courtines, faisant saillies et possédant des embrasures de tirs. Les tours sont rondes et répétées régulièrement sur la muraille afin d'éviter les angles morts.

Le donjon :

dès le XIIe siècle, ce dernier se traduit par une tour carrée, rectangulaire ou quadrangulaire. Il constitue le dernier espace de défense et son accès est bien protégé et difficile. L'unique porte se situe au premier étage, constituée souvent d'une passerelle de bois escamotable. Le rez-de-chaussée est souvent aménagé en réserve ou en citerne. Il est possible d'atteindre les étages de l'intérieur grâce à un escalier hélicoïdal. Il monte en général du côté gauche, afin de rendre l'usage du bouclier inutile à tout assaillant. Le premier étage constitue généralement le logis seigneurial, muni d 'une grande cheminée. S'il existe des étages supérieurs, ceux-ci sont destinés au service de garde. Au XIIIe siècle, le donjon est généralement séparé du reste de la fortification et est parfois munis d'une chemise, fossé circulaire entourant la tour.

Les portes :

elles peuvent autant être actives que passives. Leur accès est bloqué par la présence de ponts bien protégés, souvent levis, permettant d'en réduire l'accès. Ils peunent être levés grâce à l'action de chaînes fixées à l'extrémité mobile du pont. Les ponts levis à flèche n'apparaissent qu'à partir du XIVe siècle. L'entrée est également munie d'une herse, lourde grille de fer, coulissant dans deux rainures verticales. Cette herse est parfois surmontée d'un assommoir (voir défenses actives). Elle possède aussi des vantaux, lourdes portes de bois tournant autour de gonds ou de crapaudines. Les vantaux peuvent parfois être fermés à l'aide d'orgues, pièces de bois verticales suspendues au-dessus de la porte et descendues pour former une barrière .

Les poternes :

afin de permettre à la garnison d'accéder au fossé, cette petite ouverture étroite et exigüe est pratiquée sur l'enceinte.

Ouvrages avancés :

ceux-ci donnent une profondeur aux défenses dans un souci de protéger plus efficacement l'entrée. Durant le XIIIe siècle, l'ouvrage le plus fréquent est la barbacane, ouvrage extérieur qui dérobe l'entrée à la vue des assaillants.

 

Outre les éléments passifs, il existe des éléments actifs, destinés à permettre l'emplacement des armes :

Dispositifs de jet et de tir fichant :

ils sont donc destinés à jeter ou laisser tomber le long des murs des pierres, des liquides bouillants, comme de la poix en fusion, et à tirer verticalement du haut vers le bas. Les créneaux sont les plus évidents, placés au sommet des courtines et des tours, liés à un chemin de ronde, et permettant les tirs directs.
Le hourd est le dispositif le plus ancien. Ce balcon de bois débordant, munis d'ouvertures horizontales entre les corbeaux, n'est généralement construit qu'en temps de siège, sur les hauteurs des tours et des murailles (Ces dernières possèdent des trous de fixations ou des corbeaux de pierre destinés à recevoir les supports du hourd). Le hourd prend le nom de mâchicoulis lorsqu'il est maçonné et permanent.
Sa forme la plus courte et interrompue est la bretèche (Il ne faut pas confondre les bretèches et les latrines extérieures, construites généralement sur deux corbeaux au flanc des logis seigneuriaux), analogue au bow-window . Elle se situe souvent plus bas que la ligne de parapets des murs. Son planché est également percé d'ouvertures. Les portes fortifiées et les herses sont souvent surmontées d'un assommoir : ouverture rectangulaire verticale permettant de faire pleuvoir des projectiles.

Les archères :

ouvertures hautes et étroites pratiquées dans les murailles et les tours permettant aux archers de tirer sur l'ennemi. La forme extérieure de l'ouverture est étroite, laissant de la place uniquement pour l'arc et le projectile. La forme intérieure est plus large, laissant la place à l'archer. Elle se positionne au niveau d'un petit parapet maçonné intérieur, ou en hauteur, accessible par un dispositif en bois .

Les canonnières :

celles-ci n'apparaissent qu'avec les armes à feu et autres armes à poudre. Elles n'apparaissent donc sur les murailles qu'à partir du XIVe siècle. Se sont des ouvertures ayant le même objectif que les archères, mais destinées à l'utilisation d'un canon. Le développement de l'artillerie oblige les ingénieurs à épaissir les masses couvrantes. Les ouvertures donnent dès lors des locaux fermés construit dans la masse du rempart et muni d'une ouverture d'aération : la casemate. Celle-ci n'existait pas au XIIIe siècle mais se doit d'être mentionnée.

 

L'évolution des techniques d'attaques et d'assauts oblige les maîtres d'œuvres et leurs commanditaires à trouver de nouveaux moyens de défenses. Les architectes se font engeignor - ingénieurs - et mathématiciens. Ils basent leurs constructions sur une géométrie extrêmement rigoureuse, inspirée des formes élémentaires : cercles, rectangles, courbes brisées, contre courbes, pentagones, polygones et autres triangles. Les outils utilisés sont le compas et l'équerre. La préoccupation est souvent double : multiplier les angles de tirs des défendeurs et réduire au maximum les effets de tirs des assaillants. Cela impose aux maîtres d'œuvres des recherches pointues sur les calculs d'angles, relevant de la géométrie, mais également de la balistique .
Par La Mariotte

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Bibliographie:

BARBIER P., 1968. La France féodale. Tome I : châteaux forts et églises fortifiées, Saint-Brieuc.
RITTER R., 1974. L'architecture militaire du Moyen-Age, Strasbourg, pp. 53-101.
SAILHAN P., 1991. La fortification. Histoire et dictionnaire. Carte de France des ouvrages fortifiés, Paris.
SALCH C.-L., 1979. Dictionnaire des Châteaux et des Fortifications du Moyen-Age en France, s.l., pp. 811-812.
TESTARD-VAILLANT P., 2009. 10 façons de prendre un château-fort, Les cahiers de science et vie, les racines du monde, n° 108, Les châteaux-forts, Paris, pp.86-91.