Queurie et campement

En campement ou lors d'un banquet, nous prenons une multitude de précautions afin d'éviter les anachronismes. Pas de maïs donc, ni de café, de cacao, ni de pommes de terre et a fortiori pas de sodas pétillants ! Les recettes du Moyen Âge peuvent nous surprendre par leur variété et leur originalité : poulet au verjus, gibier en marinade, potages divers ; fromages et charcuteries ; pain au cumin, confit d'oignons, ...
Le tout se mange avec des cuillers en bois ou étain et couteaux - la fourchette étant apparue seulement après Moyen Age. Certains utilisent des piques à viande forgées par nos maîtres forgerons, plusieurs de ces piques sont des véritables œuvres d'art de ferronnerie.
Les viandes sont marinées et cuites à la broche ou mijotées dans les marmites et arrosées de différentes sauces, p.ex aux herbes, à la moutarde ou aux oignons. En accompagnement on sert principalement le pain ainsi que toute la panoplie de différents légumes de saison, parfois le blé et le riz.

Question boissons, nous buvons de l'eau, de la cervoise et des vins. Nous fabriquons nous-mêmes quelques sorts de vins parfumés, p.ex l'Hypocras, le Clairet, le Saugé, l'Hydromel...
Au Moyen-Age, les tranchoirs, sortes de pains plats et secs, servaient d'assiette. En général deux personnes utilisaient la même assiette. Une fois imbibés des sauces du repas, ils étaient redistribués aux pauvres... ou aux chiens. De ces "assiettes" précisément, vient le mot "copain" . En effet - "compain" veut dire - celui qui partage son pain (tranchoir) avec le voisin de table.
Pendant nos spectacles, nous utilisons les assiettes et les écuelles en bois ou en étain, le pain finit tout bonnement dans nos estomacs !